Otis est le fondateur de Slagwerk, un label bruxellois réputé pour ses soirées qui rassemblent des pans toujours surprenants de la musique contemporaine - son histoire comprend James Ferraro, AmnesiaScanner, Crystallmess, Oli XL, Varg2™, Sky h1 et Vegyn. - et un plaisir pour les multiples facettes du club, jamais déconnecté des familles qu'il favorise. La fête n'est pas une chose à prendre à la légère, mais Slagwerk se comprend comme nul autre, montrant que ce n'est que dans son enceinte expérimentale et dynamique que l'on peut échapper à la fois aux impulsions trop intellectualisantes et trop banalisantes de la vie nocturne. À Slagwerk, comme dans les incessantes escapades d'Otis en tant que DJ, le trivial n'est jamais que banal, le populaire n'est jamais que populaire, mais l'avant-gardisme ne prend jamais la pose non plus. Dans les sets d'Otis, les conceptions rigides de la musique sont laissées de côté, les culs-de-sac explorés conditionnellement par l'humour, l'affect et l'instinct. Fidèles à l'esprit de découverte musicale en ligne, les sons et les chansons se connectent et se déconnectent, s'entretiennent et se perturbent, les genres sont exploités et transgressés, les mélodies séduites et emportées. Il a eu l'occasion de jouer au Boiler Room, au Dekmantel Festival, au Dour Festival (BE), au Bossa Nova (NYC), au C12 (Bruxelles), au Garage Noord, au De School (Amsterdam), à La Station (Paris), au PTX (Athènes), au Macao (Milan), au TraumaBar (Berlin), au Creepy Teepee Festival (CZ), etc, Les sets d'Otis, qui ont fait les premières parties d'Yves Tumor, Eartheater, Oklou, Bladee et Swan Meat et sont apparus sur des plateformes radiophoniques telles que The Lot Radio (NYC), NTS Radio (Londres), Rinse France (Paris), semblent être une prise inspirée et hétérogène de ce désir sublime de suivre et de laisser aller simultanément.

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